exploits





1895 : Un savant russe au nom russe et au prénom russe aussi (Konstantin, tieeens) s'inspire de la tour Eiffel pour imaginer un chateau céleste, une tour de 36000 km de haut.
Science-Fiction.

1957 : Un autre savant russe au nom russe et au prénom russe aussi (Yuri, tieeens donc) se dit qu'un satellite géostationnaire serait la solution.

1960 : Yuri publie son idée dans la Pravda, précisant que le satellite servirait de base pour le cable qui descendrait sur terre.

1979 : Arthur Clarke publie cette idée dans "Foutains of Paradise", un livre de ... science-fiction.

Et c'est clair que jusqu'en 1991, ça restait du domaine de la SciFi. Problème de cables. Les câbles en acier utilisés dans les ascenseurs traditionnels sont trop lourds et pas assez résistants. En effet, dans les hauts immeubles, la majeur partie du poids que doit soulever le câble d'ascenseur est le câble lui-même. Conséquence dans notre cas : sous son propre poids (imaginez la distance), le cable cède.


En 1991, donc, Sumio Iijima découvre le nanotube de carbone.
Ce nanotube trouve et trouvera énormément d'utilisations potentielles dans beaucoup de domaines, et donc dans l'idée de cet ascenseur.
Un fil de nanotube d'un diamètre égal à quelques mm peut à lui seul supporter 40 tonnes !! Donc, l'histoire du cable, c'est bon.
D'ailleurs tout est bon maintenant, il reste à fixer les détails techniques.

Pour construire l'ascenseur spatial, un satellite doit être mis en orbite géostationnaire à 35 000 kilomètres de notre planète.
Ce satellite devrait ensuite lâcher un filin de nanotube en direction de la Terre tout en se dirigeant vers un autre orbite, plus élevé, atteignant ainsi une altitude de 100 000 km au moment où le filin toucherait terre.

Des griffes robotisées, alimentées par un faisceau laser pointé vers l'espace depuis une base terrestre, monteraient le long du filin en ajoutant davantage de fibres de nanotube pour renforcer le câble carbone.
La station au sol doit être basée au niveau de l'équateur, dans un endroit peu propice aux tempêtes, afin d'éviter que la foudre ne vienne endommager le filin de nanotube.

Les autres "petits" details techniques trouveront leurs solutions jour après jour, avant 2010, sur ce site.

Mais bon, il reste surtout des détails politiques. Le prix de cette jolie installation est de 4 milliards d'euros (1/12ème du prix de la station MIR, alors ça va).
Mais qui va participer ? Qui va l'utiliser ?
La NASA, ça c'est sur, mais elle n'est pas la seule sur le coup : Liftport Group ou même Otis !
On parle de 100€/kg transporté sur la station orbitale.

mise à jour du 18 avril 06 : Une vidéo explicative vaut mieux qu'un long discours. Merci à BenXbox !

mise à jour du 25 mai 06 : Le projet semble compromis, suite aux expériences en grandeur réelle sur les nanotubes. Lisez la suite ...

sources : legoux.org, en juin 2004, wikipedia, seed, la nasa en 2000.
pour ceux qui ne savent pas : nanotechnologie et orbite géostationnaire

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