24 août 2008

 

Système de navigation lunaire

navigation

Un chercheur de l'Université de l'Ohio (Ron Li) travaille actuellement sur un système de navigation lunaire. La NASA a fixé l'année 2020 pour retourner sur la lune et les astronautes aimeraient emmener leur Tomtom. Bien sûr, il ne faut pas compter sur le GPS.

Néanmoins, la NASA a fourni 1,2 millions de dollars à Li pour développer dans les 3 prochaines années un système qui utilisera les signaux de plusieurs senseurs tels que des caméras, des radars ou même des phares (beacons) installés sur les stations lunaires. Ajoutez à cela de la reconnaissance de paysages et vous obtenez un produit qui vous rend la vie plus facile sur notre petit satellite.

Li explique que, sur la terre, les gens ont une certaine facilité à juger les distances car ils comparent sans cesse: un bâtiment ou une voiture à l'horizon. Sur la lune, rien de tout cela. Et mal juger une distance peut avoir des conséquences graves quand on y est perdu.

Il (Li) explique aussi que le systèle va combiner des images prises de l'orbite avec d'autres prises du sol pour créer des cartes du terrain. Des senseurs de mouvements placés sur les véhicules lunaires et sur les astronautes directement vont permettre aux ordinateurs de déterminer leur situation et d'envisager le terrain environnant. Ensuite on insère une destination et on rentre à la maison...

Source: Research News, il y a un mois.
Pour ceux qui ne savent pas: Le système GPS fonctionne grâce à (au moins) 24 satellites orbitant à 20 200 km d'altitude autour de la Terre. Il permet donc, par trilatération, de situer précisément en 3 dimensions n'importe quel point sur la Terre placé en visibilité des satellites GPS.

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16 août 2008

 

Les écrans à micro-miroirs

découvertes

Des écrans plus rapides, plus brillants, moins consommateurs d'énergie et plus faciles à fabriquer que les LCD actuels? Grâce à deux micro-miroirs qui peuvent bloquer ou transmettre la lumière. Microsoft Research a publié cette idée dans Nature Photonics sous le nom d'écrans à pixels téléscopiques.

Trois facteurs empêchent le LCD de fournir une image de qualité optimale:
1) les pixels ne peuvent pas complètement s'éteindre
2) le passage du noir au blanc peut prendre de 25 à 40 millisecondes ... et ça se voit dans les films rapides
3) leur utilisation est quasi-impossible en pleine lumière.

Les écrans dont il est question ici peuvent s'éteindre ou s'allumer endéans les 1,5 millisecondes! Quand un pixel est "éteint", les deux miroirs réfléchissent entièrement la lumière vers la source. Quand un pixel est "allumé", une tension électrique permet de jouer avec les miroirs et de faire passer plus ou moins de lumière à travers l'écran. Grâce à cette rapidité dans les changements d'états, une diode émettrice de lumière RGB peut être placée derrière chaque pixel ... ce qui est assez simple à réaliser et donc qui coûte moins cher.

Si les écrans LCD sont aussi moins clairs, c'est parce qu'ils utilisent des films polarisants, une couche de cristaux liquides et des filtres de couleur. Tout ça ne laisse passer que 5 à 10% de lumière jusqu'au spectateur. Les écrans à pixels téléscopiques laissent passer la lumière à 36% en moyenne...



Source: Technology Review, il y a deux semaines.

Pour ceux qui ne savent pas:
- L'écran LCD en anglais - pour Liquid Crystal Display - ou ACL en français - pour Affichage à Cristaux Liquides - est actuellement le principal composant des moniteurs plats pour l'informatique, la télévision et appareils mobiles.
- Rouge vert bleu, abrégé RVB ou RGB de l'anglais red green blue, est un format de codage des couleurs. Ces trois couleurs sont les couleurs primaires en synthèse additive. Elles correspondent en fait à peu près aux trois longueurs d'ondes auxquelles répondent les trois types de cônes de l'œil humain. L'addition des trois donne du blanc.

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13 août 2008

 

Quand la presse belge trouve l'illustration parfaite....






source: lesoir.be

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09 août 2008

 

Donnez du relief à votre écran plat

gadget

Quoi de plus pathétique que d'utiliser un logiciel avec des petits knobs mais de devoir manipuler ceux-ci avec la souris ou les touches du clavier?

Certains programmes, notamment les simulateurs de toutes sortes, proposent une interface utilisateur imitant celle de l'objet simulé. On pense aux tables de mixage virtuelles, les logiciels de mix (traktor, re-birth,...), les oscilloscopes pour PC, etc. Le gros incovénient réside dans la manipulation des petits boutons ronds (nos amis les knobs), généralement nombreux et dont l'utilisation par souris ou clavier n'est pas forcément intuitive.

Heureusement SenseSurface est là: des knobs magnétiques à coller et décoller à votre guise sur l'écran de votre ordinateur portable. Comment ça marche? Grosso modo, il y a derrière l'écran une matrice X/Y reliée en USB à l'ordinateur. Sensesurface est fonctionnel, c'est un prototype à la recherche de fabricants et distributeurs.

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08 août 2008

 

Les mots de passe graphiques, plus simple

informatique

En avril 2006, déjà, on vous parlait ici de mots de passe graphiques. L'idée consistait à retenir trois icônes. Point. Lorsque le système nécessite une identification, il vous montre un mur d'icônes qui contient au moins les trois vôtres. Et le boulot consiste à cliquer sur une icône au centre du triangle formé par ces trois objets.

Bref, aujourd'hui, des scientifiques anglais reviennent avec une idée similaire mais encore plus simple. Les développeurs de BDAS software (Background Draw-A-Secret) l'ont présentée début juillet à Londres. BDAS fonctionne comme ceci: l'utilisateur choisit une image parmi une sélection puis doit la redessiner sur l'écran tactile en "repassant" (librement) sur l'image choisie.

Plus tard, à chaque fois que son mot de passe est requis, l'image de base est représentée à l'écran et l'utilisateur doit la redessiner comme il l'a fait la première fois. Avec bien sûr une certaine tolérance admise, et juste assez d'intelligence dans le système pour s'assurer de l'identité de l'utilisateur. Des lignes non-symétriques, le nombre et la longueur des traits, ... tous ces petits détails subjectifs rendent le piratage beaucoup plus compliqué.

"Les études montrent qu'il est plus facile de retenir des images que des mots ou des nombres, et ce système BDAS a prouvé une sécurité 1000 fois plus élevée que les systèmes classiques de mots de passe", prétend Jeff Yan, co-développeur du bazar. De quoi l'utiliser sans peur sur ordinateurs, appareils mobiles ou distributeurs de billets.

Source: CNet News.com, début du mois passé.

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