- Qu'ont en commun les films suivants: Mr. et Mrs. Smith, Cody Banks 2, Tomb Raider et XXX?
- Ce sont des merdouilles
- C'est vrai, mais c'est pas vraiment ça qu'on cherche. Si on ajoute The Island, Blade2 et Le monde ne suffit pas de 007 ?
- Toujours des merdes
- Non, ça dépend des goûts, c'est pas bien d'être comme ça. Ajoutons alors My little eye, Mee Shee et La mémoire dans la peau... Toujours pas?

Bon, réponse: ce sont des films dans lesquels on utilise des logiciels aux interfaces futuristes incroyables, complexes mais belles. Et crédibles, ce qui n'est pas rien. Et dans tous ces films, ces interfaces ont été réalisées par le graphic designer britannique Mark Coleran. Retrouvez toutes ces HMIs dans son portfolio ci-contre.

Lors des élections belges en 2003, plusieurs communes se sont essayées au vote électronique. C'est le cas notamment de Schaerbeek, dans la région bruxelloise, qui a eu le privilège d'expérimenter une nouvelle espèce d'incident technique. L'un des candidats s'est vu attribuer 4096 votes de plus que la réalité, écart qui a été très vite décelé tout simplement en comparant le nombre d'appelés au nombre de votants. En Belgique, le vote est obligatoire.

Lorsque le Collège a demandé aux experts informatiques la cause du problème, il lui a été répondu que "l’erreur a très probablement été occasionnée par une inversion spontanée et aléatoire d’une position binaire". Intriguée, une tête de liste Ecolo avait mené l'enquête et les experts lui ont calmement expliqué "qu’un rayon cosmique, venu du fin fond de l’univers, touche l’ordinateur et provoque des réactions imprévisibles". Wah.

En réalité, la conclusion du Collège ne mentionne que l'inversion spontanée. Pour parler un peu technique, il se trouve que 4096, c'est aussi 0x1000 en représentation hexadécimale, et 1000000000000 en représentation binaire. On peut donc facilement comprendre que si le 13ème bit passe de l'état 0 à l'état 1, le nombre de votants se voit augmenté de 4096. Très bien. Mais un informaticien rien qu'un peu professionnel ne peut accepter une conclusion aussi simple. Imaginez un expert en aéronautique qui donnerait cette explication après le crash d'un avion !

Même si le rapport a réussi à dénicher quelque documentation sur une possible influence des astres sur nos mémoires d'ordinateurs, la conclusion est trop simpliste. Il est certain à 99% que le logiciel contient un bug et pour le pourcent restant, il existe une solution évidente: la vérification de la validité des données à chaque transaction. Au moyen d'une somme de contrôle par exemple... Même l'influence des astres peut être contrôlée (en informatique).

Le vote électronique pourquoi pas, mais si vous confiez ça à des branquignoles alors non, plutôt...

Pour ceux qui ne savent pas:
La somme de contrôle (ou checkum) est un concept de la théorie des codes utilisé pour les codes correcteurs, elle correspond à un cas particulier de contrôle par redondance. Elle est largement utilisée en informatique et en télécommunications numériques. Les codes utilisant les sommes de contrôle permettent de valider un message. L'utilisation d'une unique somme de contrôle permet la détection mais non la correction des erreurs. C'est un moyen simple pour garantir l'intégrité de données en détectant les erreurs lors d'une transmission de données dans le temps (sur un support de données) ou dans l'espace (télécommunications). Le principe est d'ajouter aux données des éléments dépendant de ces dernières -- on parle de redondance -- et simple à calculer. Cette redondance accompagne les données lors d'une transmission ou bien lors du stockage sur un support quelconque. Plus tard, il est possible de réaliser la même opération sur les données et de comparer le résultat à la somme de contrôle originale, et ainsi conclure sur la corruption potentielle du message.

Tomtom aime bien faire parler de lui. Quelques jours après l'annonce du rachat de la division R&D navigation de Siemens VDO aux Pays-Bas, voici qu'il brandit fièrement deux nouveaux produits disponibles à la fin des grandes vacances. Il s'agit des modèles Go 520 et 720. Et puisqu'ici on aime le luxe, on s'intéresse directement au 720...

Les inconvénients sont peu nombreux et toujours connus: RDS-TMC en option, beaucoup d'équipements en option, et tout ça pour un peu trop cher. Le tomtom Go 720 coûtera de base entre 400 et 500 euros.

Le site Navigadget publie cette semaine les cinq principales choses à savoir lorsqu'on utilise un système de navigation. En voici la version française, légèrement adaptée...

1. Ne faites pas confiance au système au démarrage: les appareils de navigation prennent entre quelques secondes et quelques minutes pour obtenir un "satellite fix" et donc une position correcte. Il en va de même pour le gyroscope. Il doit exister un menu qui vous indique le nombre de satellites trouvés et l'état du fix...

2. Examinez votre route: avant de suivre aveuglément la guidance sur l'écran, survolez votre route et assurez-vous qu'elle ait du sens. Les algorithmes qui calculent l'itinéraire sont écrits par des humains, ils comportent donc des bugs! Ajoutez à cela des cartes ob solètes, des conditions de trafic et d'intempérie, des segments de route au "coût vitesse" bizarrement faible ou élevé ... et vous pourriez vite vous retrouvez coincés!

3. Soyez prudents: essayer d'utiliser un système de navigation en conduisant peut être très distrayant, bien plus que de parler au téléphone. S'il y a un passager dans la voiture, qu'il s'en occupe! Si ce n'est pas le cas, essayer d'entrer toutes les informations avant de partir. S'il faut changer quelque chose en cours de route, attendez le prochain feu rouge ou garez-vous.

4. Excercez-vous sur les routes quotidiennes: familiarisez-vous avec votre nouveau jouet avant de tenter l'excursion sur les territoires inconnus. Essayez d'apprendre le langage de votre machine. "Préparez-vous à continuer tout droit" ou "serrez à gauche dans moins de 200 mètres ensuite serrez à gauche" ... sont des phrases que l'on n'entend pas tous les jours. Apprenez à rechercher des POI, à modifier la route en cas de détour, à faire un mute, et bien d'autres choses.

5. Protégez votre investissement: laisser son PND sur le tableau de bord dans un parking sombre est une invitation au vol. Le matériel de support est également un indice sur ce que vous pouvez posséder dans le véhicule. Faites également très attention à la chaleur, la batterie n'en n'est pas friande.

J'ajouterais également de garder une totale fluidité pendant la conduite. Si votre GPS vous conseille de tourner à droite et que, par distraction, vous avez loupé la rue ou la sortie, n'essayez surtout pas de récupérer le coup en montant sur le trottoir ou en freinant brusquement. Au contraire, continuez tranquillement et laissez le système recalculer directement le nouvel itinéraire. Bonne route!