22 novembre 2005
une libellule créée de la main de l'homme
exploits
La société française SilMach (Besançon), une spin-off du CNRS en France, travaille depuis 1 an et demi sur une libellule en silicium, entièrement nanomécanique. On appelle ça un nanodrone.
Poids : 120 mg - Envergure : 6 cm.
4 ailes, 180000 muscles (1 x 150 microns/muscle)
Durée du projet : 3 ans.
Budget : 150 000 €.
L'idée est de créer un système composé de systèmes plus petits, le tout possédant les mêmes caractéristiques mécaniques que l'original biologique.
Une idée de débouché est militaire : la libellule pourrait espionner dans le camp adverse en toute tranquilité. Il est vrai que même repérée (déjà ça, c'est pas évident), il est assez difficile de l'éliminer (sniper, gaz, tapette à mouches ?).
Les (nano)muscles, alimentés en 150 V, produisent un battement d'une amplitude de 40°, comme la vraie libellule !
Un des principaux problèmes est l'alimentation : sur les 120 mg, 100 seront consacrés aux batteries. En vol, la libellule brûle environ 50000 joules/g, alors que les meilleures batteries actuelles fournissent 360 joules/g.
Une telle source d'énergie n'est pas encore au point, c'est l'un des défis de cette recherche.
sources : Ministère français de la défense, juin 2005
pour ceux qui ne savent pas : nanomécanique à LLN, drone, le préfixe nano et James Prescott Joule
La société française SilMach (Besançon), une spin-off du CNRS en France, travaille depuis 1 an et demi sur une libellule en silicium, entièrement nanomécanique. On appelle ça un nanodrone.
Poids : 120 mg - Envergure : 6 cm.
4 ailes, 180000 muscles (1 x 150 microns/muscle)
Durée du projet : 3 ans.
Budget : 150 000 €.
L'idée est de créer un système composé de systèmes plus petits, le tout possédant les mêmes caractéristiques mécaniques que l'original biologique.
Une idée de débouché est militaire : la libellule pourrait espionner dans le camp adverse en toute tranquilité. Il est vrai que même repérée (déjà ça, c'est pas évident), il est assez difficile de l'éliminer (sniper, gaz, tapette à mouches ?).
Les (nano)muscles, alimentés en 150 V, produisent un battement d'une amplitude de 40°, comme la vraie libellule !
Un des principaux problèmes est l'alimentation : sur les 120 mg, 100 seront consacrés aux batteries. En vol, la libellule brûle environ 50000 joules/g, alors que les meilleures batteries actuelles fournissent 360 joules/g.
Une telle source d'énergie n'est pas encore au point, c'est l'un des défis de cette recherche.
sources : Ministère français de la défense, juin 2005
pour ceux qui ne savent pas : nanomécanique à LLN, drone, le préfixe nano et James Prescott Joule
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