La semaine passée, le Minor Planet Center, le MPC, le grand gourou des découvertes d'astéroïdes, tirait la sonette d'alarme: dans un e-mail envoyé aux observatoires professionnels, ils annoncent qu'un astéroïde encore inconnu va frôler la Terre à seulement 5600 kilomètres, soit moins de la moitié du diamètre de notre planète. Panique, Armageddon, Tsunami, King-Kong, tout ça.

Et puis arrive Denis Denisenko (encore un super nom, spéciale dédicace à notre ami Perez y Perez). Denis travaille à l'IKI, l'institut de recherche spatiale de Moscou. Il remarque que la future voie de l'astéroïde est comparable à celle de la sonde spatiale européenne Rosetta sur un horaire de survol de la Terre.

Et en effet, à l'image d'Higgins et de Robin Masters, 2007 VN84 et Rosetta ne font qu'un! Rosetta est une sonde lancée en Guyane (Centre Spatial Européen) en mars 2004. Son objectif est de se placer en orbite basse autour de la comète Churyumov-Gerasimenko, à une distance de 675 millions de kilomètres du soleil. Et pour y arriver, elle doit d'abord tourner 3 fois autour de la terre puis encore une fois autour de Mars. Elle aura alors assez de vitesse et paf, elle y va. Un voyage qui devrait durer 10 ans.

La boulette. Le MPC était à deux doigts de faire une déclaration officielle. Au lieu de ça, ils ont retiré les classeurs 2007 VN84 de leurs étagères et ils ont un peu gueulé sur l'état déplorable des informations sur les objets artificiels lancés en orbite.

Source: Space.com, lundi.

D'après le site Akihabara News en direct du japon, un site japonais vient de publier quelques chiffres étonnants à propos de la guerrilla Apple/Microsoft, et notamment la vente de leurs systèmes d'exploitations respectifs.

Le graphique ci-contre est le plus parlant: il représente la progression des ventes d'OS de Apple (en bleu) et de Microsoft (en orange) durant ces 12 derniers mois.

Pour rappel, Mac OS X 10.5 (Leopard) est sorti le 26 octobre dernier et Windows Vista (Pachyderme) est sorti le 30 janvier.

Au XVIIIème siècle, les longueurs étaient mesurées en référence à l'humain (le pouce, le pied, la toise, etc). Et puisque chaque être humain est différent, on prenait souvent comme référence le roi, symbole monarchique extrêmement fort. En 1791, il fut décidé de supprimer toute référence à un homme particulier et pour faciliter la diffusion du savoir, de choisir un étalon unique et d'utiliser des multiples et sous-multiples de 10. Exit le pied qui valait douze pouces, vive le mètre.

Chaque époque voit ainsi évoluer les unités de mesure, conséquence de la volonté d'uniformiser, de l'évolution des mentalités et des technologies. Et malgré l'établissement du Système International (SI), certaines unités sont encore utilisées car plus adaptées à la vie courante. Ainsi, l'unité SI pour la vitesse est le mètre par seconde, puisque le mètre et la seconde sont eux-même des unités standard. Cependant, nos tableaux de bord et nos panneaux de circulation arborent des nombres exprimés en kilomètres par heure. C'est plus pratique. Un excès de vitesse à 41,6 m/sec, ça nous parle tout autant qu'un trajet de 2x10e-7 année lumière.

Mais pourquoi parle-t-on encore, lorsqu'il s'agit de débit de données, en kilo-octets par seconde (Ko/s) ? Parfois même en kilo-bits par seconde, quand l'équipe marketing de l'opérateur téléphonique a décidé de nous faire tourner en bourrique. Des Kbps! Puis arrivent les cartes ethernet qui parlent en 10 ou 100 méga-bits par seconde. Des Mb/s !

Alors voilà, la solution est simple et c'est nous qu'on l'a trouvée, parlons désormais en Giga/heure.

Exemple 1:
- elle télécharge à combien ta mule, toi ?
- à l'aise, sur Razorback, je plafonne au demi G/h, tranquille tu vois ...
Dans cet exemple, il faut comprendre que le jeune pirate à environ 140 Ko/s anciens.

Exemple 2:
- trop la classe ton routeur Linksys, il va vite ?
- beuh, c'est un 50 G/h, tiens.
Dans cet autre exemple, il faut comprendre que le routeur Wi-fi de ce geek tourne à 108 Mbps anciens.