20 octobre 2007
Une carte de l'Internet






Cela n'avait plus été fait depuis 1982, époque à laquelle 315 adresses étaient allouées. A l'heure actuelle, on en dénombre 2,8 milliards.
Avec le protocole Internet version 4 (utilisé partout actuellement), les adresses sont composés de 4 nombres compris entre 0 et 255 (par exemple: 172.23.117.6). Ce qui nous fait donc 256^4 possibilités, soit un peu plus de 4 milliards. Il semble donc que plus d'un milliard et demi adresses ne soit pas encore attribuées.
John Heidemann, le big chef, explique: "un recensement de l'Internet, c'est juste ça: envoyer une sonde à chaque adresse existant sur Internet. Cela a duré 62 jours durant lesquels 3 milliards de requêtes ont été envoyées. Des requêtes sous forme de paquets ICMP (Internet Control Message Protocol)." La majorité de ces requêtes (61%), n'ont reçu aucune réponse et beaucoup d'autres ont reçu les réponses "ne pas déranger" ou "pas d'information disponible", généralement implémentées par les routeurs ou les pare-feus.
Cependant, des millions de sites ont répondu, que ce soit positivement ou négativement, ce qui a permis de dessiner la carte de l'Internet. Voir ci-dessus. Cette carte n'est pas géographique mais numérique, basée sur la structure mathématique du système d'adresse Internet (IP). Les adresses IP similaires étant regroupées. On distingue d'abord 256 gros carrés, ils représentent chacun un groupe d'adresses IP qui commencent toutes par un même nombre. Idem à l'intérieur d'un carré mais ça devient moins évident à distinguer. Les couleurs indiquent comment la machine située à cette adresse a répondu: plus c'est clair, plus on a eu de réponse. En vert les réponses positives, en rouge les réponses négatives et en jaune les mélanges des deux. En bleu, les zones non-testées car elles ne sont pas allouées publiquement.

Source: Information Sciences Institute, il y a quinze jours.
Pour ceux qui ne savent pas: Internet Control Message Protocol est l'un des protocoles fondamentaux constituant la suite de protocoles Internet. Il est utilisé pour véhiculer des messages de contrôle et d'erreur pour cette suite de protocoles, par exemple lorsqu'un service ou un hôte est inaccessible. Il se situe au même niveau que le protocole IP bien qu'il ne fournisse pas les primitives de service habituellement associées à un protocole de couche réseau. Son utilisation est habituellement transparente du point de vue des applications et des utilisateurs présents sur le réseau.
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