25 novembre 2006

 

Record de vitesse sur Internet

exploits

Imaginez une vidéo de 4096 sur 3072 pixels. Pour vous faire une petite idée, c'est la résolution de 12 écrans de 17 pouces: trois rangées de quatre.
Imaginez que pour rester en top-qualité, cette vidéo ne soit pas compressée mais que, pourtant, vous essayez décidé de l'envoyer sur Internet.
Imaginez enfin que vous l'envoyez ... en streaming, c'est-à-dire que le destinataire doit la lire au fur et à mesure qu'il la reçoit, et donc bien sûr en continu.

Connaissant les moyens actuels, vous avez vite compris que ceci n'est pas vraiment réalisable. Vous qui avez parfois des problèmes avec les petites vidéos où les personnages flous se déplacent au rythme du clip Around The World des Daft Punk.

Et pourtant, des chercheurs de la Purdue University (Indiana, USA) ont réussi à envoyer en streaming et en boucle une telle vidéo de deux minutes. Avec possibilité de faire des pauses, des retours en arrière et même de chouettes fast forward.

Un débit de 7,5 Gbits par seconde, avec des pointes à 8,4 !
A cette vitesse, on peut envoyer pendant ces deux minutes l'équivalent de 12 films en DVDs !
Sur Internet. Sur le réseau de recherche super-rapide National Lambda, lors de la conférence SC06 à Tampa en floride. Ce n'est peut-être pas le record absolu en matière de vitesse sur Internet mais Laura Arns, directrice de la recherche, a expliqué que l'équipement capable de réaliser cette performance pouvait être acheté pour moins de 100 000 dollars. Ce qui est relativement bon marché au vu de toutes les applications industrielles, médicales, cinématographiques, ... que l'on peut imaginer.



Source: Perdue University, la semaine passée.

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19 novembre 2006

 

Distinguer les homonymes sur Google

google


Des chercheurs de l'Université de Tokyo ont développé un logiciel qui est capable de sélectionner les résultats d'une requête Google et de distinguer parmis ceux-ci les personnes aux noms identiques.

L'article du NewScientistTech donne l'exemple de Michael Jackson: Michael Jackson est bien sûr un grand amateur et expert en bière, mais c'est également, et ça on le sait moins, un chanteur américain des années 80. Ces deux personnes se retrouvent dans les résultats de la première page d'une recherche Google et c'est un peu ça le problème: quel site parle de qui ?

Quand un utilisateur recherche un nom sur un moteur de recherche, le programme inspecte les 100 premiers résultats et analyse les mots communs dans le résumé pour voir si les résultats sont liés à des personnes différentes portant le même nom. Le logiciel fournit également à l'utilisateur une estimation sur le nombre d'identités différentes trouvées.

Les premiers test révèlent que l'application est précise de 70% à 95%. Danushka Bollegala, un co-développeur de cet outil, prétend que celui-ci va réellement aider les surfeurs à affiner leurs recherches: "les mots-clés extraits par l'algorithme peuvent être eux-mêmes utilisés pour suggérer de meilleures requêtes".

A l'heure où ces lignes sont écrites, Bollegala n'a pas encore été racheté par Google...

Source: NewScientistTech, jeudi.

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Recharger ses batteries ... sans fil !

exploits

Recharger ses batteries ... sans filDes chercheurs du MIT ont trouvé un moyen (théorique) de recharger des appareils portables sans utiliser de cable.

La technologie principale est déjà connue sous le nom de couplage inductif: le courant passe à travers les fils de la partie "chargeur" du système, ce qui produit un champ magnétique qui induit un courant dans la bobine de fils de l'appareil portable. Cet appareil doit se trouver dans un rayon d'environ 5 mètres du chargeur.

L'idée qui semble être la solution au problème qu'on imagine tous, c'est-à-dire la radiation et donc la perte d'énergie ... l'idée, donc, c'est le principe de résonnance et l'utilisation de radiations électro-magnétiques à basses fréquences (entre 4 et 10 MHz). Les récepteurs résonnent à une fréquence identique que les émetteurs (chargeurs) et les obstacles physiques ne devraient pas diminuer le rendement du transfert. L'énergie non-consommée par le récepteur est récupérée. Par qui, ça on ne sait pas encore, puisque l'idée n'est que théorique. Un prototype pourrait cependant voir le jour dans un an. Les chercheurs imaginent pour l'instant un chargeur unique dans le plafond qui distriburait de l'énergie à tous les appareils de la maison.

L'idée peut faire peur et en effet, les responsables du MIT sont conscients que le public ne se sentira pas à l'aise s'il sait qu'il est traversé de part et d'autre par de l'électricité. C'est pourquoi ils expliquent que c'est un champ magnétique qui est utilisé, pas un champ électrique (*).


Source: Technology Review, mardi.

Pour ceux qui ne savent pas:
- le transfert d'énergie sans fil existe déjà dans une moindre mesure, notamment avec les radio-étiquettes RFID et le téléphone SplashPad de SlashPower.

- Le champ magnétique est une grandeur physique engendrée par le déplacement de charges électriques (courant électrique), ou la proximité d'un matériau ayant une perméabilité magnétique non nulle (un aimant). Le champ généré est capable d'exercer une force sur d'autres charges électriques en mouvement, ou de matériaux ayant une susceptibilité magnétique non nulle.
- Le champ électrique est l'expression des forces résultant de l'action à distance de particules électriquement chargées, de même que le champ gravitationnel par exemple résulte de l'action de particules dotées de masse. Ce champ a, en tout point de l'espace, une direction, un sens, et une grandeur exprimée en Volts par Mètre ou en Newtons par Coulomb.
==> (*) Le champ électrique peut ainsi mettre en mouvement des particules chargées. À la différence du champ magnétique il est capable de les accélérer.

- Couplage inductif: Tout conducteur parcouru par un courant s'entoure d'un flux magnétique. Lorsque ce flux est variable et coupe d'autres conducteurs, il peut entraîner en ceux-ci une force électromotrice induite. Dans un milieu de perméabilité magnétique donné, le flux produit est fonction de la longueur et de la disposition géométrique de ces conducteurs, et de l'intensité qui les parcoure.

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16 novembre 2006

 

Les gens heureux tombent moins malade que les râleurs

étude


Le docteur Cohen et ses amis de l'Université Carnegie Mellon de Pittsburgh en PennSylvanie ont rassemblé 334 personnes volontaires âgées de 18 à 54 ans et en bonne santé physique. Ils les ont classés en 2 catégories: les "positifs" d'un côté (de nature heureuse, contents, dynamiques et sociables) et les "négatifs" de l'autre (mécontents, tendus et surtout râleurs). Ensuite, ils leur ont administré des gouttes nasales contenant un rhinovirus entraînant des symptomes identiques au rhume ou autre atteinte respiratoire bénigne. Pendant 6 jours, les chercheurs ont collecté les données sur l'état de santé des patients. Des données objectives comme la production de mucus mais aussi des données subjectives comme les plaintes de douleurs, de toux, etc.

Résultat: La tendance à éprouver des émotions positives a été associée à une plus grande résistance aux rhumes, ce qui a été vérifié objectivement. Autrement dit, le groupe des positifs a mieux résisté au virus que le groupe des négatifs. En outre, et ça c'est déjà plus évident, les négatifs se plaignaient plus facilement de symptomes que les positifs, "à maladie égale".

Les chercheurs montrent que c’est bien la joie et non pas l’estime de soi ou l’optimisme qui expliquent ces effets. Ils évoquent des raisons objectives comme le fait que la joie donne un coup de fouet au système immunitaire, et des raisons subjectives comme le fait que les gens joyeux se laissent moins troubler que les autres par une toux ou par un nez qui tombe.

Voilà au moins une maigre consolation:
Aujourd'hui, en écoutant le gars un peu relou qui, comme tous les jours, va vous tenir la jambe en râlant sur tout ce qui l'entoure, de la météo au prix de l'essence,
Aujourd'hui, vous le regarderez en souriant et vous penserez qu'il a simplement moins de chance que vous de passer l'hiver... ;)


Source: Le journal santé, aujourd'hui, corrigé par Psychosomatic Medicine en juillet 2002 !

Pour ceux qui ne savent pas:
-Le journal santé est sympa mais il refourgue des vieilles histoires et dit pas mal de conneries.
-Un rhinovirus est un picornaviridae (!!) ayant pour hôte les mammifères et retrouvé principalement dans le tractus respiratoire. Il inclut plus de 100 sérotypes chez l'homme, et est associé au rhume (rhinite). La plus forte incidence s'observe chez les enfants de moins de 5 ans. Mode de transmission: contact direct ou inhalation de gouttelettes infectieuses en suspension dans l'air; transmission indirecte par les mains contaminées ou des objets fraîchement souillés.

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12 novembre 2006

 

Le PC n'est pas un bon canal pour regarder des vidéos

opinion

Le PC n'est pas un bon canal pour regarder des vidéosPeter Strickx est le CTO de Fedict, une initiative pour le développement du e-government en Belgique.

Peter Strickx m'a fait rigoler dans un interview qu'il donne dans le DataNews du mois de novembre à propos du projet Lommel TV: "C'est un peu comme YouTube, mais sur votre téléviseur. Le PC n'est pas un bon canal pour regarder des vidéos, et la télévision n'est pas un bon canal pour surfer. Quand on voit le succès de YouTube sur PC, imaginez ce que cela peut donner sur une chaîne de télévision personnelle!"

C'est fou de se contredire à tel point. Le PC n'est pas un bon canal pour regarder des vidéos. Mais alors quoi ? 31 milliards de vidéos visionnées en 2006, dit Libération. Et notre ami Peter a pourtant l'air d'accord en parlant de succès. Mais quoi, il faut quoi pour être un bon canal ?

Bref, ça me fait rigoler, Peter semble faire partie de ces gens qui sont tellement convaincus de leur idée qu'ils raconteraient n'importe quoi. Et c'est peut-être tout-à-fait louable. Peter dit aussi des trucs du style: "Nous tenons à conserver un leading edge mais sans bleeding edge". Et merci bien...

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07 novembre 2006

 

Cartes interactives

gadgets

Des chercheurs britanniques ont développé une technologie qui permet à des utilisateurs de téléphone (avec caméra) de prendre une photo d'une carte quelconque et de recevoir une version interactive de la même carte sur leur appareil.

Il suffit donc d'avoir sous la main un plan de la ville fournit par l'office du tourisme, ou sur une affiche à la sortie du métro, ou un guide michelin, ou ... bon .. on a compris.

Le système Map Snapper retourne une carte comprenant des icônes cliquables: restaurants, hôtels, festivals, foires à la saucisse, élections miss-monde, etc. Avec plus de photos, d'informations et un lien vers le site web, éventuellement.

Le bazar envoie une portion de la carte à un serveur central qui utilise cette image pour générer une signature unique pour cette région de la carte dont il essaye de retrouver l'identique dans une base de données de signatures.

Les responsables du projet ont aussi prévu de permettre aux utilisateurs de créer leur propre contenu de cartes en utilisant une interface en ligne, et ça on a toujours pas compris.
L'article précise également qu'ils sont conscients que cette technologie est déjà en passe de devenir obsolète vu l'émergence de téléphones incluant un récepteur GPS. Bien joué, les gars ;)


NewScientistTech, la semaine passée.

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